Trip 2: Guatémala
- Antigua:
Peut-être la ville la plus connue du pays pour son architecture, sa proximité avec la capitale et ses nombreuses facilités pour apprendre l'espagnol. De ce fait, la ville est très touristique, de nombreux jeunes étrangers y viennent apprendre l'espagnol ou faire la fête avec les jeunes de la capitale.
La ville est très agréable. La culture maya y est très présente, les femmes portent l'habit traditionnel qui est bizarrement un signe de pauvreté. Le tourisme est ici basé sur la culture maya mais les générations issues de celle-ci n'ont pas vraiment l'air d'en profiter.
Le "black cat" récemment ouvert sera mon hôtel, encore un backpackers qui offre toutes les prestations adéquates. Les soirées sont généralement très animées allant d'un petit concert classique à une véritable beuverie touristique.
Des tours offrent la possibilité de faire l'ascension du volcan actif Pacaya, la montée n'est pas trop épuisante, la vision de la lave et des pierres fumantes est extraordinaire et la police touristique veille sur vous!
- San Pedro:
San pedro est un petit village au bord du lac Atitlan. Pour s'y rendre, un chiken bus vous amène d'Antigua à Panajachel où vous pouvez grimper dans un taxi-boat, la traversée n'est pas trop chère et une averse pire qu'un grain breton la rendra passionnante...
San pedro est un peu le paradis du jeune roots voulant apprendre l'espagnol et en savoir plus sur son chemin spirituel, d'où une ambiance plutôt bizarre où les locaux vous appellent et vous parlent comme s'ils vous connaissaient. Pas vraiment interessé par leurs grigris spirituels pour touristes, je n'y passerais que peu de temps.
Après m'être fait les jambes sur Conception, Mombacho et Pacaya, je m'attaque au volcan San pedro. Départ le matin, marche et arrivée à l'entrée du parc. Les cuisses échauffées, nous sommes à 1800m d'altitude et il ne reste que 1200m d'altutide à parcourir en 3,5km!! Suivre un guide super affûté me fait vite regretter les dix clopes que je fume par jour...Après 2/3 heures, arrivée au sommet, malheureusement le temps est nuageux et on n'y voit rien!! Les nuages sont vite oubliés quand nous rencontrons un groupe de pélerin venu camper et prier au sommet pour plusieurs jours, une autre vision de la spiritualité.
Le premier mirador (2200m) offre tout de même un point de vue imprenable sur le lac.
Après çà, je n'en peux plus, je ne tarde pas à me coucher demain je pars au Mexique.
Un hôtel avec chambre au bord du lac vous reviendra à moins de trois dollars et il est possible de faire du parapente comme de nombreuses autres activitées.
- On the road again
Levé tôt, je prends un bus pour Xela à Panajachel. Arrivé à Xela en fin de matinée, un autre bus doit m'amener au nord du pays, au poste frontière de Tecun Uman. Après avoir failli traverser le bus pour m'encastrer dans un camion venant en face de notre chauffeur sans permis, je discute avec une guatémaltèque qui m'explique que la douane sur la panaméricaine est longue à être franchie à cause du monde sur cette route. Il est plus rapide de couper par El Carmen en prenant un taxi, pour enfin rejoindre Tapachula au Mexique où elle se rend aussi.
D'accord j'ai du temps devant moi mais si je peux gagner une heure c'est toujours çà, je décide donc de changer de programme. A la descente du bus, un petit van collectivo dans lequel est déjà "installé" une quinzaine de personnes attend les derniers passagers. Quand il n'y a plus de place, il en reste pour moi, mes bagages et mon bodyboard.
Dans cette boîte de sardines, les gens m'expliquent qu'il faut en fait prendre plusieurs taxis pour se rendre à la frontière, ce qui ne me rassure pas vraiment avec les quelques quetzals qu'il me restent en poche. Je regrette déjà mon chauffeur fou et son bus ultra-tuné.
Petit à petit les gens descendent du van pour rejoindre leurs domiciles et je me retrouve finalement seul en arrivant au terminal de bus de ??????. Non seulement je ne sais pas vraiment où je suis mais le cri du chauffeur à travers son carreau annonçant qu'il "a un gringo" n'est pas là pour me rassurer. Je lui rappellerais d'ailleurs timidement que je n'en suis pas vraiment un de gringo, remarque à laquelle il ne portera pas vraiment d'intérêt.
Je descends au beau milieu d'un terminal poussiéreux faisant aussi marché à poules, fruits et autres denrées alimentaires. Cette visite aurait pu être très enrichissante si je ne portais pas ces pompes, si je n'avais pas de bodyboard et si la marque "$$$" n'était pas imprimée sur une gueule où l'expression "je ne sais pas ce que je fous là" prenait le dessus.
Heureusement un chauffeur m'alpague bien vite. Obligé de négocier le prix du collectivo pour rejoindre la frontière avec mes quelques quetzals, un groupe de jeunes commence à me traîter de tous les noms d'oiseaux. Ici je ne suis plus en "position de force" mais j'arrive tout de même à entrer dans le van, on verra pour la taxe de douane plus tard...
Enfin devant le guichet de douane, l'agent me demande bien plus que ce que je dois payer, mais pas de chance pour lui je n'ai plus grand chose en monnaie et je lui cache bien qu'il me reste 40 USD dans ma ceinture, il acceptera finalement de revoir le tarif à la baisse, bien obligé.
Sous une pluie torrentielle, je prends maintenant un collectivo pour Tapachula d'où je prendrais un taxi pour le terminal. Un bus part pour Puerto Escondido ce soir, la journée se termine...
Au final, je n'ai pas vraiment gagné de temps et je me suis retrouvé dans une situation plutôt inconfortable. C'est de ma faute, je savais pourtant très bien qu'il ne fallait pas traîner dans les zones frontalières.
Il est possible de surfer sur quelques endroits de la côte pacifique, un surf décrit de qualité qui se développera avec le tourisme.
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