Blog de bodyboard plus qu'amateur, de trips et de diverses conneries finistèriennes.

07 novembre 2006

Trip 2: Mexique

  • Puerto Escondido:

Petit port de pêche de la côte pacifique, Puerto Escondido est surtout réputé pour sa vague mythique, localement appelé le mexpipe, et c'est bien pour celà que je suis là.

J'ai de la chance, le swell sera bien présent. Ma condition physique n'étant pas au mieux, c'est en face des lignes de Playa Zicatela que je prendrais conscience de mon manque de niveau pour cette vague. Certains sets déroulent pourtant bien avec de grosses manoeuvres placées par les locaux. Ce qui m'embête ce sont les séries de 2m fermant en sac avec un fracas et une puissance qui me fait douter sur ma capacité à effectuer un canard, doute renforcé lorsque l'on voit passer des surfs en deux morceaux. Puerto Escondido révèlera ainsi mon incapacité à m'engager dans de grosses conditions, incapacité physique mais surtout psychologique.

J'opterais donc pour les spots de repli, la Punta au bout de la plage Zicatela et la Playa principale. La Punta présente une gauche commençant sur une pointe rocheuse et finissant en shore-break sur le bord. Aussi, Playa principale présente un shore-break puissant où l'intérêt n'est que de chopper la meilleure vision.

5 jours passés ici et le swell sera constant, je repars donc content d'avoir surfé tous les jours mais très frustré de ne pas avoir dompté le Pipe local.

  • San Cristobal de las Casas:

San Cristobal est la ville phare du Chiapas, région à population indigène en lutte pour leurs droits. Ville culturelle et dynamique, elle est le fief de la lutte d'où de nombreuses manifestations ou autres perturbations.

Le centre présente de nombreux musées et expositions, dont le musée de l'ambre ou le musée des arts et cultures mayas.

La vie nocturne est ici très animée et de nombreux backpackers vous offrirons entrées ou free-drinks pour en profiter.

  • Palenque:

Célèbre pour ses ruines le site de Palenque est en fait loin de la ville "downtown" où vous pouvez loger. Si vous préférez l'exotisme, des cabanas sont offertes au beau milieu d'une petite jungle.

Ici nous opterons pour un tour en van incluant les sites de Palenque, Agua Azul et Misol-ha.

Le site de Palenque est déjà rempli, il est 9h...ici la masse touristique est impressionnante, venu en masse par cars entiers, voyage, hôtel, bref le tout compris. Celà faisais longtemps que je n'avais pas vu de français. Un vieux repérable par son beau tee-shirt "Ricard" imitant le dindon (animal sacrifié lors de rites sacrés) en haut d'un temple me rappellera comme j'adore cette "Bonne France".

Le site d'Agua Azul, avec une eau très fraîche où l'on peut barboter est impressionnant...

Enfin, la cascade de Misol'ha permet de prendre une sacrée douche.

  • Mérida:

Capitale du Yucatan, je décide d'aller à Mérida pour faire un peu la fête. Je ne serais pas déçu, il y a de nombreux open-bar pas cher!

La ville est à proximité de plages, cenotes (puits naturels qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de profondeur) mais aussi de nombreuses ruines.

Le site de Chichen Itza est le plus célèbre et donc l'un des plus fréquentés, bien qu'il n'ait à mon sens qu'un intérêt: le castillo.

  • Tulum:

Ce n'est pas pour rien si l'édition 2006 de l'île de la tentation (émission phare pour ces phrases cultes sur TF1) a été tourné ici. Les plages sont paradisiaques et il suffit d'un simple masque de plongée pour admirer de beaux spécimens aquatiques.

Tulum est aussi et surtout réputée pour ses ruines situées en bord de côte. Genre de parc d'attraction, le site ressemble à un terrain de golf aménagé. De plus, la récente dévastation des immeubles de béton armé à Cancun par un cyclone me fera largement douté sur le fait que ces pierres soient encore debout. Restaurées, les ruines ont une certaine allure toute de même.

  • Playa del Carmen:

Beaucoup plus de touristes ici mais les plages ne sont pourtant pas plus belles. Quelques jours de détente et de fête en bord de mer...

  • Cancun:

Je pars bientôt, mais bien sûr avant de partir il faut fêter çà! Et quoi de mieux que fêter un départ dans une ville mondialement réputée pour sa vie nocturne!

Logé dans le dowtown (Chacmool hostel, encore une bonne adresse), je rencontre des compagnons qui sont aussi là pour çà.

A Cancun, vous trouverez tout ce que vous voulez et à n'importe quel prix. Dans la zone hôtelière, en bord de côte, nous ne sommes plus au Mexique. Dans un fond sonore reggaetonique, le bruit des jeunes étudiants pour la plupart Américains se mélangent au grondement du Hummer de leurs parents.

Les endroits sont multiples pour faire la fête et on ne compte plus les open-bar. Le Coco Bongo est décrit comme le must. Décor du film "The mask", il offre tous les jours un show et l'open-bar pour la somme de 40USD. Et quel show!!! Entre Bettlejuice et The Mask, je bois un cuba libre. Entre les sosies de Robbie Williams et Madonna encore plusieurs.....c'est sûr cette soirée à 40USD doit être rentabilisée. Les sosies et les cascades à la Matrix s'enchaînent, les verres aussi. Jusqu'au moment fatidique de l'instant "émotion": une vidéo sur le cyclone et ses dégâts. Les gens sont tristes et pleurent quand un message arrive pour leur rappeler que le Coco Bongo est toujours là et que Cancun se reconstruit très vite. Des cris de victoire envahissent toute la salle, y'a pas à dire c'est bien un show à l'américaine, tout le monde est en trance quand ils renvoient la sauce aux platines.

06 novembre 2006

Trip 2: Guatémala

Arrivée à Guatémala city, je ne traîne pas trop et prends un bus pour Antigua, les bus locaux ou "chiken bus" sont assez dingues, comme au Nicaragua.




  • Antigua:

Peut-être la ville la plus connue du pays pour son architecture, sa proximité avec la capitale et ses nombreuses facilités pour apprendre l'espagnol. De ce fait, la ville est très touristique, de nombreux jeunes étrangers y viennent apprendre l'espagnol ou faire la fête avec les jeunes de la capitale.

La ville est très agréable. La culture maya y est très présente, les femmes portent l'habit traditionnel qui est bizarrement un signe de pauvreté. Le tourisme est ici basé sur la culture maya mais les générations issues de celle-ci n'ont pas vraiment l'air d'en profiter.

Le "black cat" récemment ouvert sera mon hôtel, encore un backpackers qui offre toutes les prestations adéquates. Les soirées sont généralement très animées allant d'un petit concert classique à une véritable beuverie touristique.

Des tours offrent la possibilité de faire l'ascension du volcan actif Pacaya, la montée n'est pas trop épuisante, la vision de la lave et des pierres fumantes est extraordinaire et la police touristique veille sur vous!

  • San Pedro:

San pedro est un petit village au bord du lac Atitlan. Pour s'y rendre, un chiken bus vous amène d'Antigua à Panajachel où vous pouvez grimper dans un taxi-boat, la traversée n'est pas trop chère et une averse pire qu'un grain breton la rendra passionnante...

San pedro est un peu le paradis du jeune roots voulant apprendre l'espagnol et en savoir plus sur son chemin spirituel, d'où une ambiance plutôt bizarre où les locaux vous appellent et vous parlent comme s'ils vous connaissaient. Pas vraiment interessé par leurs grigris spirituels pour touristes, je n'y passerais que peu de temps.

Après m'être fait les jambes sur Conception, Mombacho et Pacaya, je m'attaque au volcan San pedro. Départ le matin, marche et arrivée à l'entrée du parc. Les cuisses échauffées, nous sommes à 1800m d'altitude et il ne reste que 1200m d'altutide à parcourir en 3,5km!! Suivre un guide super affûté me fait vite regretter les dix clopes que je fume par jour...Après 2/3 heures, arrivée au sommet, malheureusement le temps est nuageux et on n'y voit rien!! Les nuages sont vite oubliés quand nous rencontrons un groupe de pélerin venu camper et prier au sommet pour plusieurs jours, une autre vision de la spiritualité.

Le premier mirador (2200m) offre tout de même un point de vue imprenable sur le lac.

Après çà, je n'en peux plus, je ne tarde pas à me coucher demain je pars au Mexique.

Un hôtel avec chambre au bord du lac vous reviendra à moins de trois dollars et il est possible de faire du parapente comme de nombreuses autres activitées.

  • On the road again

Levé tôt, je prends un bus pour Xela à Panajachel. Arrivé à Xela en fin de matinée, un autre bus doit m'amener au nord du pays, au poste frontière de Tecun Uman. Après avoir failli traverser le bus pour m'encastrer dans un camion venant en face de notre chauffeur sans permis, je discute avec une guatémaltèque qui m'explique que la douane sur la panaméricaine est longue à être franchie à cause du monde sur cette route. Il est plus rapide de couper par El Carmen en prenant un taxi, pour enfin rejoindre Tapachula au Mexique où elle se rend aussi.

D'accord j'ai du temps devant moi mais si je peux gagner une heure c'est toujours çà, je décide donc de changer de programme. A la descente du bus, un petit van collectivo dans lequel est déjà "installé" une quinzaine de personnes attend les derniers passagers. Quand il n'y a plus de place, il en reste pour moi, mes bagages et mon bodyboard.

Dans cette boîte de sardines, les gens m'expliquent qu'il faut en fait prendre plusieurs taxis pour se rendre à la frontière, ce qui ne me rassure pas vraiment avec les quelques quetzals qu'il me restent en poche. Je regrette déjà mon chauffeur fou et son bus ultra-tuné.

Petit à petit les gens descendent du van pour rejoindre leurs domiciles et je me retrouve finalement seul en arrivant au terminal de bus de ??????. Non seulement je ne sais pas vraiment où je suis mais le cri du chauffeur à travers son carreau annonçant qu'il "a un gringo" n'est pas là pour me rassurer. Je lui rappellerais d'ailleurs timidement que je n'en suis pas vraiment un de gringo, remarque à laquelle il ne portera pas vraiment d'intérêt.

Je descends au beau milieu d'un terminal poussiéreux faisant aussi marché à poules, fruits et autres denrées alimentaires. Cette visite aurait pu être très enrichissante si je ne portais pas ces pompes, si je n'avais pas de bodyboard et si la marque "$$$" n'était pas imprimée sur une gueule où l'expression "je ne sais pas ce que je fous là" prenait le dessus.

Heureusement un chauffeur m'alpague bien vite. Obligé de négocier le prix du collectivo pour rejoindre la frontière avec mes quelques quetzals, un groupe de jeunes commence à me traîter de tous les noms d'oiseaux. Ici je ne suis plus en "position de force" mais j'arrive tout de même à entrer dans le van, on verra pour la taxe de douane plus tard...

Enfin devant le guichet de douane, l'agent me demande bien plus que ce que je dois payer, mais pas de chance pour lui je n'ai plus grand chose en monnaie et je lui cache bien qu'il me reste 40 USD dans ma ceinture, il acceptera finalement de revoir le tarif à la baisse, bien obligé.

Sous une pluie torrentielle, je prends maintenant un collectivo pour Tapachula d'où je prendrais un taxi pour le terminal. Un bus part pour Puerto Escondido ce soir, la journée se termine...

Au final, je n'ai pas vraiment gagné de temps et je me suis retrouvé dans une situation plutôt inconfortable. C'est de ma faute, je savais pourtant très bien qu'il ne fallait pas traîner dans les zones frontalières.

Il est possible de surfer sur quelques endroits de la côte pacifique, un surf décrit de qualité qui se développera avec le tourisme.

Trip 2: El Salvador

Ce post ne sera pas long. Par manque de temps, je pars de Managua pour le Guatémala, pays dont beaucoup m'ont dit du bien. Soucieux de parcourir un peu de route au Mexique, le temps m'est désormais compté et je décide donc de "zapper" le Honduras et El Salvador.
La compagnie de bus centraméricaine Tica bus propose des billets direct entre les grandes villes, je peut donc rallier les deux pays sans problème. Une seule chose, les bus ne roulant pas de nuit en Amérique centrale, je dois dormir à San Salvador, la capitale d'El Salvador.
Ce pays aura été sur toutes les lèvres pendant ce voyage. Frappé d'une récente guerre civile, beaucoup le considère comme ultra-dangereux, fait maintes et maintes fois confirmé par des gens qui n'y sont pas passés.
Pourquoi alors en parlerai-je, puisque je n'ai séjourné que dans un hôtel dépendant de la compagnie de bus et hors de prix. En fait, c'est à San Salvador que je me rendrais compte que je passe à côté d'un pays au gens chaleureux et aux vagues les plus réputées d'Amérique centrale. Certes il me reste peu de temps mais les nombreuses médisances d'autres voyageurs auront eu raison de ma volonté, remplacée par une certaine lâcheté qui me fera oublier tous les commentaires positifs pourtant écoutés par des gens qui y ont voyagé mais malheureusement pas entendus.
Je pensais déjà que suivre tous les avis donnés n'aidait pas à se forger une opinion d'une situation en arrivant au Nicaragua (pays où les armes sont en libre circulation et où tout le monde est armé selon certains!!!!) mais c'est à San Salvador que celà deviendra une certitude.

03 septembre 2006

Trip 2: Nicaragua

Je le savais en m'y rendant, le Nicaragua serait vraiment différent. Deuxième pays le plus pauvre de tout l'Hémisphère Ouest après Haïti, le Nicaragua n'en est pas pour autant un pays dangereux (si l'on respecte les règles d'usages).



Après des zones aussi touristiques que le Costa Rica ou Bocas del Toro, la frontière fait ici un peu office de barrage pour nombre de touristes. Bien sûr il reste beaucoup d'étrangers mais pour la majorité plutôt jeunes et plutôt tranquilles...Le voyage prend à partir d'ici encore plus d'intérêt.

Les droits de sortie du pays payés, il ne me reste plus qu'à traverser une route longue de 200m pour entrer au Nicaragua. Cette portion de la panaméricaine est le siège d'échanges commerciaux multiples où Ticos et Nicas s'adonnent au systèmes D qui les font vivre.

Bizarrement plus cher que dans mon guide, la taxe d'entrée au Nicaragua me permet de rejoindre le terminal de bus. Hésitant à pénetrer dans un bus bondé avec mon bodyboard et mon gros sac, je me résigne à payer un collectivo qui n'est finalement guère plus cher pour me rendre à Rivas.

Sur la route, le paysage est ici bien différent, un horizon aride laisse place à quelques arbres dominés par les deux volcans de l'île Ometepe.

Arrivé à Rivas, fini le collectivo, je choisi l'option transport en commun et monte dans un bus bondé, sac et planche sur le toit. Les bus sont beaucoup plus rustiques qu'au Costa Rica et ont beaucoup plus de charme. Au milieu de travailleurs, écoliers et quelques touristes se mélangent poutres, sacs de ciment, bagages, poissons et diverses denrées alimentaires. Je suis au fond du bus, plié en trois, température à l'ombre 37°C, heureusement le trajet est court.


  • San Juan Del Sur:

San Juan Del Sur est ma première étape, normale c'est la capitale du surf Nica. Certes nombres d'autres spots existent mais sa proximité avec le Costa en fait l'un des plus réputé.

Le spot de Playa Madera présente un beachbreak puissant avec une vague creuse et tubulaire. De plus, le seul hôtel présent vous permet de loger pour 5USD en face du spot pour la nuit.

Résider en ville est aussi cher mais la nourriture l'est moins, négociez bien votre taxi avant de rejoindre n'importe quel plage afin d'éviter quelques surprises...

  • Ile Ometepe:

Après surf et détente à San Juan, direction San Jorge en collectivo pour rejoindre l'île par bateau. La liaison est effectuée 2 à 3 fois par jour et dure une heure, donnant le temps d'admirer les deux volcans avec un peu de recul.

Les habitants sont ici beaucoup plus calmes, un véritable havre de paix peut-être du à la non participation des habitants aux différentes guerres passées. Logé sur la Playa Venitia, les pieds dans le lac Nicaragua, l'acceuil est chaleureux et la vue imprenable. Le lac paraît tout de même pollué ce qui n'empêche pas la population de l'île de laver son linge tous les jours. On m'explique qu'auparavant il y avait des tortues pleins le lac aujourd'hui disparues.

Le propriétaire de la chambre où je loge propose une excursion sur le volcan Conception. Quelle idée! Après 4 heures de marche, nous arrivons à 1000m d'altitude et ne pouvons aller plus loin. La montée donne vue sur le lac et permet d'entendre et d'admirer de nombreux singes.

La montée de l'autre volcan est réalisable et donne vu sur lagune et chute d'eau. Playa Venitia est vraiment un endroit reposant, un peu trop, je décide donc de partir.

  • Grenada:

Grenada est une des villes les plus célèbres du Nicaragua du fait de son architecture colonial et de son dynamisme. La Semana Santa (semaine de Pâques) étant, je décide d'y séjourner plus longtemps que prévu, les transports et hôtels étant saturés. La semaine Sainte est en Amérique centrale l'occasion de prendre un long congé et de faire la fête et les Nicas ne s'en privent pas en "débarquant" nombreux à Grenada et sur les bords du lac Nicaragua.

L'hôtel Bearded Monkey est à Grenada la meilleure option, ce sera d'ailleurs la meilleure de mon voyage. Dortoir, restaurant, bar, Happy hour, DVD, CD, librairie, internet, hamacs, jeux...tout y est fait pour passer un bon séjour.

Les sorties sont donc nombreuses et Grenada offre un choix important de bar-boîte. Au guide du fêtard le Café Nuit, El Club et le César sont à égalité, Nica libre à volonté.

Il ne s'agirait pas de passer dix jours à ne rien faire, je m'emploie donc à remuer mes fesses et à grimper le mont Mombacho, donnant vue sur las isletas, Grenada, la lagune Apoyo, le lac et Managua au loin. La montée est corsée et faisable en véhicule militaire moyennant 9USD. Préférez le stop et la marche beaucoup plus dépaysant.

La lagune Apoyo, non loin de Grenada, est idéal pour la relaxation, pas grand monde, kayak et détente au rendez-vous. Las isletas quant à elles n'ont pas grand intérêt si ce n'est que de montrer les habitations aisées du Nicaragua.

  • Managua:

Une seule raison pour cette destination, prendre le bus, et ce sera bien l'essentiel ici. Managua ne ressemble en rien à une capitale, une grande avenue, des quartiers et résidences éclatées. Victime d'un récent tremblement de terre, Managua ne s'est pas reconstruite.

Malheureusement pour moi, le terminal de bus Ticabus est, d'après mon guide dans l'un des quartiers les plus "chaud" de la ville. Le taxi me dépose à l'hôtel le plus près du terminal et je décide de sortir visiter les alentours qui n'ont pas l'air si dangeureux. La propriétaire de l'hôtel me rappelle tout de même à l'ordre en me disant de faire très attention. Après une visite succinte du quartier et deux rencontres plus qu'étranges, je décide de me cloîtrer dans l'hôtel et d'attendre demain matin pour partir.

Trip 2: Bilan Costa Rica

Parcs nationaux, volcans, surf, jungle, plages caraïbes ou pacifiques, sports "extrêmes" en tout genre mais surtout sa faune et sa flore font du Costa Rica un pays exceptionnellement riche malgré sa superficie (deux fois la Bretagne). Mis à part ses routes déplorables, le Costa Rica a su en profiter en mettant en place un tourisme très organisé.
Ce tourisme conduit malheureusement à quelques "dérives" qui m'auront dérangées et me conduisent à dire à la fin de ce voyage que le Costa Rica est le pays que j'ai le moins apprécié au niveau humain: le fait que beaucoup de ticos ne font aucun effort à parler l'espagnol préférant perfectionner leur anglais parlé; le fait que beaucoup de ticos sont animés d'une antipathie telle qu'elle me pousse à croire qu'ils ne veulent que faire de l'argent; le fait que beaucoup de ticos critiquent les gringos sans se rendre compte qu'ils en ont les mêmes moeurs; et surtout le fait que le Costa Rica oubli et crache même sur ses frères voisins panaméens et nicaraguayens ce qui amène les pays alentours à considérer le CR comme "la puta" de l'Amérique centrale...
Bien sûr il ne s'agit ici que de mon expérience et je n'oubli pas tous les ticos sympathiques rencontrés...

07 juin 2006

Trip 2: Costa Rica 2

Après Bocas Del Toro, retour au Costa Rica. Un passage furtif à San José pour formalités usuelles et je me dirige vers la côte pacifique.
  • Dominical:

Dominical est le type même de village basé sur le surf. L'ambiance y est décontractée et tout le monde est cool et écoute du Sublime.

Sa grande plage présente un beachbreak sympathique qui ferme le plus souvent mais, avec de la chance, une qui ouvre vous offrira l'autoroute du bonheur.

CONSEILS: basé seulement sur le tourisme, Dominical est chère (au moins 10 USD la nuit). Les sorties sont possibles et surf et body sont louables. Vous pouvez même prendre des leçons.

  • Quepos:

Quepos est un port de pêche sans grand intérêt si ce n'est le parc national Manuel Antonio, tout proche.

L'entrée du parc permet d'admirer une faune incroyable et d'apprécier différents points de vues.



Le surf à Manuel Antonio n'est pas gros mais propre, prendre la plage principale, les vagues les meilleures sont à l'extrémité droite. A quepos, le surf est aussi possible mais plus petit et beaucoup de pollution.

Pour le guide du "tousaubar", le Coconuts Bar à Manuel Antonio offre l'open bar aux filles, l'ambiance est plus qu'américaine mais comme il y a beaucoup de filles... . Le club de la plage principale (???) offre une ambiance plus festive et locale.

CONSEILS: hôtel Wide Mouth pour 7 USD et pleins d'avantages. Surf louable pour 20 USD.

  • Puntarenas:

Le plus grand danger du Costa Rica, les accidents de la route, retarde mon bus en direction des terres à Monteverde, m'obligeant à faire arrêt à Puntarenas, une pointe de sable dans l'océan (comme son nom l'indique).


Aucun intérêt dans cette ville qui est juste un passage non obligatoire mais conseillé pour se rendre vers la péninsule de Nicoya et l'un des meilleurs spots costaricains, Malpais.

  • Monteverde

Monteverde est un village plus en altitude ce qui lui confère donc un climat plus frais et plus humide. La visite des différentes réserves permet d'observer un grand nombre d'espèces animales et végétales.



La réserve Santa Elena, qui offre en plus une vue sur le volcan Arenal, sera pour moi une déception pour cause de pluie. Après 8 kms de marche je compte à mon actif l'observation de quelques plantes mouillées, de quelques fourmis et d'une masse de brouillard qui cache le volcan.

Monteverde est aussi l'un des meilleurs endroits pour pratiquer un Canopy tour (ou zip line). Vu le prix il s'agit plus d'un attrape-touristes consistant à se balancer sur un câble métallique au dessus de la jungle.


Les sorties sont possibles mais pas folles.

  • Tamarindo:

Tamarindo est l'un des endroits les plus touristique du Costa Rica ce qui lui vaut d'être (gentiment?) surnommé "tamagringo". Malgré cela, ses couchers de soleil, ses vagues et sa vie nocturne m'y feront séjourner plus de temps que prévu.

La plage principale offre de petites vagues qui ont souvent tendance à fermer. De plus, c'est la zone de tous les débutants donc je ne vous parle pas des règles de priorité...En marchant 50 min le long de cette plage, on atteint Playa Grande qui capte mieux la houle et présente des vagues de meilleures qualité.



Playa Langosta semble être le meilleur spot. A 20 minutes de marche du centre, il y a peu de monde à l'eau et la vague est plus creuse. A côté, si vous voulez taquiner du rocher, certains reefs offrent de bonnes droites.



Pour le guide du fêtard, de nombreuses soirées à thèmes ont lieu suivant le jour de la semaine. Les beuveries principales sont le bordélique Monkey Bar avec musique live, le petit Mambo Bar et le Babylon Café.

CONSEILS: les prix sont plus chers ici, environ 20 à 30%. Les surfs et bodyboard sont louables et des cours peuvent être pris.